Le Théâtre du Corps

Le Théâtre du Corps est le nom du travail artistique des chorégraphes Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault et de leur compagnie de danse fondée en 2004, aujourd’hui basée à Alfortville (94) près de Paris.

En 2004, Marie-Claude Pietragalla, figure emblématique de la danse française, l’une des plus célèbres danseuses étoile de l’Opéra de Paris (1990-1998) et ancienne directrice du Ballet National de Marseille (1998-2004) s’associe à Julien Derouault, danseur soliste du Ballet National de Marseille (1997-2004) pour créer, diffuser et produire leur travail personnel.

Ces deux artistes ont inventé un langage commun et complexe où l’improvisation et l’écriture chorégraphique s’entremêlent en permanence. L’idée est d’aboutir à une danse où l’interprète puisse exprimer toute son humanité, une danse où l’imaginaire de l’artiste prend le pas sur des considérations plus académiques ou formelles. Devenir un « homme qui danse » ou une « femme qui danse » est l’aboutissement du Théâtre du Corps, de ce travail minutieux qui demande aux danseurs ou aux comédiens de se placer au-delà des conventions apprises.

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault développent un univers sur scène où la danse participe à leur imaginaire, à l’expression de leurs désirs artistiques. Mais la danse n’est jamais seule : la musique bien sûr, le théâtre évidemment, la littérature, l’art numérique ou plastique, la mémoire collective, la vie quotidienne aussi… Tout fait sens et inspiration pour les deux chorégraphes qui mettent en scène le mouvement comme source poétique.

Chaque spectacle est conçu comme une odyssée intérieure, un voyage où la narration en filigrane est un appel à l’imaginaire, à un autre niveau de conscience que seule la poésie de la chorégraphie et l’art de la scène peuvent atteindre. 

Le Théâtre du Corps est une recherche artistique sur le sens du mouvement, son expression et sa théâtralité, mais également une technique de danse et de jeu fondée sur l’appropriation et la respiration d’un texte à travers le corps. Ils donnent vie à des spectacles singuliers mêlant avec nuance danse et théâtre, corps et poésie, oralité et mouvement. Cette méthode unique en son genre, où l’acteur danse et le danseur joue, est aujourd’hui au centre de leur travail de création. 

Sade le théâtre des fous Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott
Marco Polo Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott
Lorenzaccio  Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott
Marco Polo Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott

La muse et le pygmalion

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault poursuivent leur carrière d’interprète en devenant leur propre metteur en scène : La Tentation d’Eve ou Être ou paraitre sont des spectacles solos où chacun devient pour l’autre sa muse ou son pygmalion. Cette partition à quatre mains que ces deux créateurs composent depuis plus de 15 ans participe à l’originalité de leur démarche, concourt à exprimer cette dualité homme-femme qui est en chacun de nous.

Questionner l’humain

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault questionnent l’humain, son rapport à l’imaginaire et à l’inconscient à travers le corps. Ils interrogent et transfigurent sur scène ses multiples représentations qu’elles soient historiques ou contemporaines, rêvées ou religieuses, collectives ou individuelles.

L’humain est au centre de leur inspiration et de leur recherche. Que ce soit à travers l’histoire, la mémoire collective ou le rapport à l’intime, leur écriture chorégraphique tente de sonder et d ’exprimer ce qui constitue et définit notre humanité.

L’Art du sensible

Par essence, la danse est un art multidimensionnel. Dans leurs chorégraphies, le corps crée des volumes, sculpte l’énergie pour en libérer une projection et une sensation. Leur danse se place alors au-delà de l’objet intellectuel et d’analyse, elle devient l’art du sensible.

Notre corps est vecteur de l’inconscient, du rêve et de l’imaginaire. Il est un miroir de notre société. Le mouvement, première expression de l’homme avant le langage, est ce qui confronte à l’instinct, au sacré, aux mystères de l’existence.

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault utilisent les qualités intrinsèques de chacun de leurs interprètes et fabriquent avec eux la matière gestuelle à partir d’improvisations et d ’ateliers. Ils créent et favorisent ainsi selon les techniques de danse (hip hop, contemporain, classique…) et les autres artistes (comédiens, chanteurs, musiciens…) un véritable échange et une nouvelle manière d ’envisager le théâtre du corps et les arts du mouvement.

« Tout ce que nous rêvons est réalisable »

Cette phrase d’Eugène Ionesco renvoie aux parcours de ces artistes, à la création même du Théâtre du Corps, avec l’envie et l’ambition de faire différemment, de voyager et de faire voyager, de rencontrer d’autres artistes, d’apercevoir d’autres horizons, de tenter, d’inventer, de produire et de prendre les risques inévitables à tout processus de création.

Je t'ai rencontré par hasard Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott
Sade le théâtre des fous Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott

Nous avons, aujourd’hui plus qu’hier, le besoin et le devoir d’échanger, d’émerveiller, de partager, de bousculer, de réveiller et d’émouvoir; de mettre en commun non pas une pensée commune, mais nos énergies, nos contradictions, nos espoirs et désespoirs pour que la culture soit au-delà du supplément d’âme, ce qui permet à l’individu de s’élever.

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault

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mail(at)theatre-du-corps.com

59 rue Marcelin Berthelot 94140 Alfortville France

Le Théâtre du Corps est subventionné par la DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique, soutenu par la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle, soutenu par le département du Val-de-Marne au titre de l’aide à la création et soutenu par la ville d’Alfortville.