danse et musique

Vivant 

« Vivant » est un spectacle hybride à la croisée des arts où la danse et la musique interagissent en temps réel et s’assemblent pour créer un imaginaire théâtral et chorégraphique inédit.  

Une création hors norme, burlesque, touchante et drôle, un hymne à la vie, à l’amour, à l’humain, un autre regard sur le monde, sur les rapports aux autres, un ballet intense et troublant.

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault

Vivant Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott
Vivant Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott
Vivant Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott
Vivant Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott

« Vivant », c’est avant tout une formidable aventure humaine, la combinaison symbiotique entre la danse et la musique. « Vivant », c’est une performance hors du temps, une histoire d’humanité, une plongée dans le rapport aux autres. « Vivant », c’est un souffle puissant, violent. C’est une réponse au barbarisme qui gangrène nos sociétés, nous blesse et tue sans considérations de religion, de couleur de peau, de sexe et d’âge. « Vivant », c’est un grand cri d’amour, une réponse à la haine.

« Vivant » est né d’une réflexion profonde sur la nature humaine , de notre rapport à la vie face au chaos de ce monde. « En tant qu’artistes, explique Marie-Claude Pietragalla, nous avons eu avec Julien Derouault l’envie, le besoin vital de réagir.

C’est une vraie claque qui nous a secoués, de froids frissons qui nous ont parcourus. Toutes ces sensations, toutes ces émotions, la colère, la douleur, l’incompréhension, nous avons souhaité les retranscrire dans un spectacle chorégraphié. La forme autant que le fond devaient révéler un style, une approche différente. Nous en étions au tout début du processus créatif lorsque nous avons fait la connaissance de nos voisins de la Muse en circuit, Wilfried Wendling et Sébastien Béranger. »

« Face au chaos de ce monde, raconte Julien Derouault, il nous semblait évident que l’humain, dans toute sa complexité, devait être au cœur de notre réflexion créatrice, qu’il pouvait être intéressant de le soumettre, tel un cobaye, à la technologie. Nous voulions tester l’humanité. Petit à petit, nous avons créé un univers virginal, un plateau vide et des danseurs vêtus de combinaisons blanches et masques. Ainsi, au premier regard, il est impossible de distinguer leur sexe, leur âge, leur origine, leur couleur de peau. Ce sont des entités vierges qui vont se construire en se confrontant au monde extérieur, aux autres. Ainsi, face à six silhouettes, c’est à l’imaginaire de chacun d’y imprimer un vécu, une histoire. Sont-ils des peintres en bâtiment, des hommes, des femmes de l’espace, des médecins en zone épidémique, ou des chercheurs enfermés dans leur labo ? Tout est possible. »

Dans leurs réflexions sur le monde qui nous entoure, sur nos sociétés meurtries, sur ces actes terroristes qui nous blessent, nous tuent, qui sont une menace pour nos libertés, nos modes de vie, les deux chorégraphes se sont attachés à l‘importance de pouvoir danser les émotions, les sentiments, à découvrir par les gestes et les mouvements comment se constitue l’essence de l’humain. Ainsi, nos six danseurs, nos six « shadocks » humains livrent leurs corps à la science, à la recherche, telles des marionnettes. Ainsi soumis ainsi à une volonté autre, externe, ils expriment tour à tour l’angoisse, la peur, la jalousie, l’empathie, l’amour.

Texte Olivier Fregaville-Gratian d’Amore © 2016 www.loeildolivier.fr

La Muse en Circuit Centre National de Création Musicale

Wilfried Wendling et Sébastien Béranger

Membres des centres nationaux de créations musicales, ces derniers s’amusent des sonorités, décloisonnent la musique de ses carcans traditionnels. Mélangeant les sons qu’ils soient instrumentaux ou électroniques, ils créent de nouvelles partitions et explorent d’autres voies, d’autres territoires, libérant ainsi les notes et les airs. Sortes de chercheurs musicaux, ils développent et utilisent de nouvelles techniques permettant de moduler, modifier les sons par un geste, un mouvement. De cette énième et nouvelle rencontre entre la danse et la musique, le projet « Vivant » va s’étoffer, se nourrir, afin d’offrir au spectateur une nouvelle expérience visuelle et sonore.

Afin de donner plus de poids au propos, Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault se sont appuyés sur l’expérience de la Muse en circuit pour se servir de la technologie comme un des éléments clés de cette nouvelle création. En faisant appel à ces musiciens, ces créateurs de sons, ils se sont affranchis de la technique comme contrainte, puisqu’elle devient un instrument à part entière, une entité émotionnelle et artistique au même titre que les danseurs.

Vivant Chorégraphie Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault Photo Pascal Elliott

Création 2016

Mise en scène et chorégraphie
Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault

Collaboration musicale et coproduction La Muse en Circuit, Centre National de Création Musicale

Composition musicale Wilfried Wendling et Sébastien Béranger

Avec
Marie-Claude Pietragalla
Julien Derouault
Fanny Gombert
Benjamin Bac
Maria Mc Clurg
Blandine Laignel

Durée 1h20

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mail(at)theatre-du-corps.com

59 rue Marcelin Berthelot 94140 Alfortville France

Le Théâtre du Corps est subventionné par la DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique, soutenu par la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle, soutenu par le département du Val-de-Marne au titre de l’aide à la création et soutenu par la ville d’Alfortville.